## Module 1 : Cahier de Notes, cahier de laboratoire
Le support du cours est téléchargeable [ici](https://www.fun-mooc.fr/asset-v1:inria+41016+self-paced+type@asset+block/C028AL_slides_module1-fr-gz.pdf)
Ce module commence par un aperçu historique de la prise de note dans le contexte plus général de l'écriture et des livres. Puis il présente des entretiens avec des chercheurs de plusieurs domaines (mathématique, histoire, sience politique, recherche en laboratoire ...). Ces entretiens montrent le glissement progressif des chercheurs vers des solutions informatiques, qui présentent des intérêts technique évident (comme la renumérotation automatique de notes très nombreuses, comme en parle très bien l'historienne). Le module termine par la présentation des solutions informatique.
# Aperçu histoirque
L'évolution du livre est passée par deux étapes en occident:
- le *volumen*, qui est rouleau écrit sur papyrus qui se déroule au moment de la lecture (entre deux rouleaux). La représentant encore actuel est le livre de la Tora dans les synagogues.
- le *codex*, qui descend des tablettes de cire de la période Romaine, assemblées ensemble, puis plus tard remplacées par des feuilles de vélin puis de papier.
La tradition Juive est née à l'époque des *volumen* et s'attache donc à ce format. Il pousse à lire à haute voix et ne permet pas par exemple de prise de note sur un autre ouvrage à côté car les deux mains sont prises par les deux rouleaux. La lecture se fait au rythme de la diction, ce qui est renforcé par la difficulté de lecture pour les ouvrages où les mots ne sont pas séparés (et pour l'hébreux, où les accents indiquant les sons voyelles peuvent ne pas être notés).
Les traditions Chrétiennes, puis musulmannes sont nées à l'époque des codes et leurs livres traditionnels sont donc dans ce format.
La séparation des mots, puis des paragraphes (d'abord s'implement indiqués par les lettrines de couleur) ne se fera que très progressivement. La lecture silencieuse n'était pas une évidence non plus et est arrivée peu à peu. La lecture était donc d'abord liée à la déclamation puis plus tard, quand elle deviendra silencieuse, elle sera liée à la pensée.
# Revu des exemples pratiques de la prise de note aujourd'hui
À travers les entrertiens et les presentations, les impératifs suivant apparaissent dans la prise de note sont:
- être techniquement simple et légère, pour que le processus soit répétés régulièrement (éviter les découragements)
- permettre une relecture simple
- pouvoir obéir à un classement et faciilter ensuite la recherche
L'utilisation de l'informatique est actuellement un accélérateur de recherche. L'historienne dans son entretien compare par exemple ses notes écrites au début sur papier avec celles qu'elle prend aujourd'hui sur un ordinateur et avoue qu'honnêtrement, elle revient maintenant très rarement sur les notes sur papier, car elles sont plus compliquées à utiliser. On voit donc qu'à terme, le fait de pouvoir retrouver une note sur un sujet donné est le point crucial d'une note.
Par contre, la difficulté sera qu'un intérêt d'aujourd'hui pourrai être différent demain ... et cela peut impacter le classement que l'on fait et surtout notre façon de rechercher l'information.
<!-- exemple à donne -->
# Les solutions informatiques
Plusieurs solutions informatiques sont présentées:
- le langage de balisage [markdown](https://enacit.epfl.ch/cours/markdown-pandoc)
- les logiciels permettant de *marquer* des images.
- Les logiciels de recherche de mots à travers plusieurs fichiers.
- Le logiciel se suivi de réivison *git* et ses applications directes *gitlab* et *github*
## le format markdowns
Il insiste en particulier sur le format texte, qui correspond aux fichiers encodés selon un standard de représenation simple, actuellement [utf-8](https://www.utf8-chartable.de/) étant le format plus naturel. Ces formats simples vont faciliter ensuite la recherche par d'autres outils et en particulier les outils cloud, comme dans l'exemple de ces notes.
Pour conserver une présentation agréable à la lecture, le format , est format simple avec balise qui permet d'obtenir les mises en forme dont on peut avoir besoin dans une prise de note. Ces formats de balise permettent aussi d'inclure des notes masquées, qui faciliteront les recherches par thèmes. D'autres initiatives comme la [TEI](https://tei-c.org/release/doc/tei-p5-doc/fr/html/) vise à établir des standards, qui permettraient d'utiliser plus efficacement les textes sources.
## Les recherches de mots clés à travers plusieurs fichiers
Les logiciels de traitement de texte (comme Word) permettent la recherche de mots, mais uniquement sur un seul fichier. Sous Linux, il existe une application bien pratique, *grep*, qui permet de faire ce genre de recherche à travers plusieurs fichiers textes (et en généralisant ces recherches grâce aux expressions rationnelles). Cette [page d'Ubuntu](https://doc.ubuntu-fr.org/recherche_de_fichiers) présente les différentes solutions qui existent.
### cgvg
La [page de l'auteur donne le source](http://www.uzix.org/cgvg.html). On trouve aussi d'autres explications sur [une page de Debian](https://packages.debian.org/unstable/cgvg). Cette suite n'est a priori plus maintenue, mais fonctionne bien. Elle permet de faire des recherches avec le commande `cg` puis de visualiser les résultats dans les fichiers avec `vg`.
### docFetcher
Ce logiciel a l'intérêt d'exister sous les trois plateformes.
### ExifTool
Ce [logiciel](https://exiftool.org/) permet de visualiser et d'écrire directement dans les métadata d'un fichier image. On peut ainsi insérer une nouvelle propriété, qui pourra à son tour être trouvées par une recherche sur un mot clé donné.
La commande [mogrify d'ImageMagick](https://imagemagick.org/script/mogrify.php) permet aussi de faire cela, mais je n'ai pas encore approfondi la desssus.
## La gestion de version avec Git
Le logiciel [Git](https://git-scm.com/) a été dévelopé par Linus Torwald est son équipe en 2005 pour travailler en équipe sur le noyaux linux et remplacé le logiciel *bitKeeper* qui changeait alors de licence. Ce logiciel conserve les différentes versions d'une serie de fichiers (que l'on peut choisir un à un), ce qui permet les retours en arrière et aussi d'identifier et de commenter les changements. Il fonctionne de manière non centralisée: chacun conserve une copie en local et peut ensuite développer des branches alternatives, ce qui correspond pleinement à l'esprit des logiciels libres.
Mais l'application à des prises de notes est aussi très intéressantes : on prend des notes, on peut revenir en arrière tout en conservant des notes alternatives qui pourraient redevenir intéressante dans l'avenir...
Deux applications cloud existe sur la base de ce logiciel:
-[github](https://github.com/)
-[gitlab](https://about.gitlab.com/)
Ces deux applications appartiennent à des entrerprises privées et ont chacun un fonctionnement commercial différent.
- github est gratuit pour les étudiants, mais devient payante pour les entreprises
- gitlab permet à chacun de se faire une version personnalisée et c'est ensuite le service qui devient payant
Ce cours utilise une version Inria de Gitlab
# Des liens utiles que j'ai retenu:
-[Lien vers La BnF sur l'histoire des écritures](http://classes.bnf.fr/ecritures/)
-[table des caractères Unicode](https://www.utf8-chartable.de/)
-[Élaboration et conversion de documents avec Markdown et Pandoc, de Jean-Daniel Bonjour](https://enacit.epfl.ch/cours/markdown-pandoc/)
-[La TEX: Text Encoding Initiative](https://tei-c.org/release/doc/tei-p5-doc/fr/html/)
-[Odette, logiciel TEI, présentation de Frédéric Glorieux](http://obvil.sorbonne-universite.site/developpements/odette)
*Autres ressources intéressantes:*
-[Qu'est-ce qu'un lieu de savoir](https://books.openedition.org/oep/650)