"analyse et de regarder ce jeu de données sous tous les angles afin\n",
"d'expliquer ce qui ne va pas."
]
},
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"source": [
"# Tentative d'analyse de l'étude"
]
},
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"metadata": {},
"source": [
"Je ne suis pas statisticien et serait bien en peine de critiquer les méthodes statistiques employées.\n",
"\n",
"Je m'étonne toutefois de certains aspects de l'analyse:\n",
"1. l'absence de prise en compte ou de suspicion pour les deux essais ayant provoqué deux défaillances aux températures d'essai les plus hautes et les plus basses,\n",
"2. l'absence de prise en compte de la pression,\n",
"3. le fait d'extrapoler les résultats en température (la température attendue pour ce vol et de plus de 20°F/12°C inférieure à celle de l'essai le plus froid),\n",
"4. l'absence d'essais avec une étendue de température supérieure (un peu plus \"aux marges\"),\n",
"5. la valeur de probabilité indiquée est de 1.2 mais le calcul donne plutôt 0.012."
]
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"source": [
"Par la nature de sa fonction, un joint est constitué d'une matière souple (caoutchouc en l'occurrence). Il doit se trouver écrasé entre deux surfaces pour assurer sa fonction d'étanchéité. S'il sépare deux zones présentant des pressions très différentes, il subit alors des contraintes de compression et de cisaillement.\n",
"\n",
"<!--Point 2-->\n",
"L'absence de prise en compte de la pression (principale source de contrainte mécanique) est donc plutôt étonnante lorsqu'on s'intéresse à la défaillance de ce type de pièce mécanique.\n",
"\n",
"<!--Point 1,Point 3,Point 4-->\n",
"Les matériaux de type caoutchouc, comme beaucoup d'autres, voient leurs caractéristiques mécaniques diminuées lorsque la température augmente (avec parfois des effets de seuils importants). Des effets similaires sont observables à basse température. Notamment pour des matériaux souples qui vont progressivement durcir et moins bien résister à mesure que la température diminue. Leur fragilité est extrême au-dessous de certaines températures. Il est étonnant que les essais n'aient pas tenté de trouver un point d'inflexion dans une gamme de températures tout à fait courantes sur terre. En effet, les essais n'ont couvert que la gamme 11°C à 27°C au lieu de, par exemple, -15°C à +40°C au minimum. Des essais classiques d'équipements aéronautiques couvrent la gamme -40°C à +85°C et cela peut être plus large pour certains équipements spatiaux."
