Le 27 Janvier 1986, veille du décollage de la navette _Challenger_, eu
lieu une télé-conférence de trois heures entre les ingénieurs de la
Morton Thiokol (constructeur d'un des moteurs) et de la NASA. La
discussion portait principalement sur les conséquences de la
température prévue au moment du décollage de 31°F (juste en dessous de
0°C) sur le succès du vol et en particulier sur la performance des
joints toriques utilisés dans les moteurs. En effet, aucun test
n'avait été effectué à cette température.
L'étude qui suit reprend donc une partie des analyses effectuées cette
nuit là et dont l'objectif était d'évaluer l'influence potentielle de
la température et de la pression à laquelle sont soumis les joints
toriques sur leur probabilité de dysfonctionnement. Pour cela, nous
disposons des résultats des expériences réalisées par les ingénieurs
de la NASA durant les 6 années précédant le lancement de la navette
Challenger.
# Chargement des données
# Chargement des données
Nous commençons donc par charger ces données:
Nous commençons par charger ces données:
```{r}
```{r}
data = read.csv("shuttle.csv",header=T)
data = read.csv("shuttle.csv",header=T)
...
@@ -36,29 +20,18 @@ température (en Farenheit) et la pression (en psi), et enfin le
...
@@ -36,29 +20,18 @@ température (en Farenheit) et la pression (en psi), et enfin le
nombre de dysfonctionnements relevés.
nombre de dysfonctionnements relevés.
# Inspection graphique des données
# Inspection graphique des données
Les vols où aucun incident n'est relevé n'apportant aucun information
sur l'influence de la température ou de la pression sur les
dysfonctionnements, nous nous concentrons sur les expériences où au
moins un joint a été défectueux.
```{r}
data = data[data$Malfunction>0,]
data
```
Très bien, nous avons une variabilité de température importante mais
*Les vols où aucun incident n'est relevé n'apportant aucun information sur l'influence de la température ou de la pression sur les dysfonctionnements, nous nous concentrons sur les expériences où au moins un joint a été défectueux.*
la pression est quasiment toujours égale à 200, ce qui devrait
simplifier l'analyse.
**Cette hypothèse pose problème, en effet on masque le fait qu'il y a plus d'observations avec des températures élevées et on crée donc uin biais !! A chaque fois que la température a été inférieur à 65 il y a eu au moins 1 incident comme on peut le voir sur la figure ci dessous**
Comment la fréquence d'échecs varie-t-elle avec la température ?
Comment la fréquence d'échecs varie-t-elle avec la température ?