1. Réalisez un graphique qui vous montrera une oscillation périodique superposée à une évolution systématique plus lente.
2. Séparez ces deux phénomènes. Caractérisez l'oscillation périodique. Proposez un modèle simple de la contribution lente, estimez ses paramètres et tentez une extrapolation jusqu'à 2025 (dans le but de pouvoir valider le modèle par des observations futures).
```{r}
library(ggplot2)
path <- "monthly_in_situ_co2_mlo.csv"
path
```
```{r}
# On lit toutes les lignes
lines <- readLines(path)
lines
```
On constate que les données exploitables dans le document commencent ligne [65]. On va nettoyer le csv et regenerer un csv df.
```{r}
header_line <- lines[62] # nom des colonnes
data_lines <- lines[65:length(lines)] # les données
csv_text <- c(header_line, data_lines)
con <- textConnection(csv_text)
df <- read.csv(con, stringsAsFactors = FALSE)
close(con)
```
## 1. Graphique de l'oscillation + évolution lente
*L’analyse réalisée à partir des mesures mensuelles de CO₂ atmosphérique à l’observatoire de Mauna Loa met clairement en évidence deux composantes distinctes du signal : une augmentation systématique à long terme et une oscillation saisonnière bien marquée.*
La tendance générale met en évidence une ***augmentation presque linéaire durant les premières décennies***. Le modèle linéaire ajusté sur la période historique (jusqu’en 2015) fournit une estimation d’environ +1,5 ppm/an, ce qui reflète l’accélération des émissions de gaz à effet de serre depuis.
Cependant, la comparaison avec les valeurs réellement observées en 2025 montre que le modèle linéaire sous-estime la concentration future, ce qui suggère que **la croissance du CO₂ n’est plus simplement linéaire mais s’accélère avec le temps**.
Pour ce qui est de l'oscillation saisonnière, elle est régulière sur l'année. Son amplitude moyenne est d’environ ±3 ppm autour de la tendance, pour un cycle complet de 12 mois. **La concentration atteint généralement un maximum au printemps (mai) puis décroît jusqu’à un minimum en automne (octobre)**.